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Entretien avec une ergonome Sorties scolaires : comment mieux prévenir les risques ?Pierre Auriol, une vie au service des enseignants
L’occupation de postes déterminants dans le milieu éducatif et associatif
Instituteur, militant syndicaliste et mutualiste à Paris, Pierre Auriol a occupé tout au long de sa vie des postes clés dans le milieu de l’enseignement. Licencié en droit, diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes, enseignant en Ecole Primaire Supérieure, Pierre Auriol est d’abord instituteur à l’Ecole du Centre de Montrouge. Dix après la création de l’Autonome de Solidarité Laïque de la Haute-Garonne en 1903, par Louis Campan et Pierre Dupont, Pierre Auriol cofonde l’Autonome de Solidarité de la Seine en 1913. Militant au sein du Syndicat national des instituteurs à partir de 1930, Pierre Auriol exerça également de multiples fonctions mutualistes et associatives. II est le président de l’Autonome de Solidarité laïque de 1930 à 1956, démissionne fin 1956 et meurt en 1957. Il fut également responsable de la Mutuelle Accident Elèves de région parisienne, et fit partie des fondateurs de l’Entraide universitaire de Seine et de Seine-et-Oise, qu’il présida jusqu’en 1955. En parallèle, à partir de 1934, il fut le vice-président de la section de la Seine et de la Seine-et-Oise de la Mutuelle assurance automobiles des instituteurs de France. Il devint également directeur de l’Union mutualiste universitaire jusqu’en 1949. A partir de 1946, Auriol, responsable de la section de la Seine de la Mutuelle générale de l’Education nationale, fit partie du conseil d’administration national de la MGEN jusqu’en 1951.
Pierre Auriol, le « sauveur » des Autonomes
Au niveau national, il réédite et met à jour le guide de l’Autonome de Solidarité crée par Louis Campan et est considéré comme le « sauveur des Autonomes » durant la période de Vichy. De par ses relations, il trouve un écho à Vichy, avec l’aide d’un « autonomiste » convaincu, M. Blanc, adjoint à M. Chevalier, secrétaire d’Etat à l’Education nationale. Il obtient ainsi de Pucheu, ministre de l’Intérieur, une circulaire aux préfets datée du 1er octobre 1941, qui permet aux Autonomes départementales comme à la Mutuelle Accident Elèves, de perdurer et de conserver leur structure. II est alors réfugié à Cannes.
Charlotte SINEY et Dominique Lerch
Sources
Archives de la Préfecture de la Seine, de la MGEN, de l’Autonome de Solidarité de la Dordogne ; LERCH Dominique, L’enseignant et les risques de son métier. Un siècle d’histoire associative. L’Autonome de Solidarité 1903 — 2003, Paris, Sudel, 2003, 288 p. Aux Archives nationales, son dossier de professeur d’Ecole primaire supérieur n’a pu être retrouvé, ni en F /17, ni en J/16 .