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Entretien avec une ergonome Sorties scolaires : comment mieux prévenir les risques ?Gilbert Galliano, le porte-voix des instituteurs
Gilbert Galliano, le rassembleur des Autonomes
Figure importante dans l’histoire de l’ASL, Gilbert Galliano est né à Marseille le 20 novembre 1923. Fils d’un cadre de la société Terrin (réparation navale) et d’une couturière, il passe son enfance dans le quartier Oddo au nord de Marseille. Élève brillant de l’école primaire supérieure Victor Hugo, très bon musicien, il effectue son service militaire comme officier des services techniques dans l’aviation. Il devient instituteur suppléant dans le quartier paisible des Trois-Lucs à Marseille et, après deux ans d’« exil obligatoire » à Mallemort, dans le quartier populaire de la Cabucelle de Marseille, proche de celui de ses origines. Affecté par la suite au cours complémentaire d’Arenc-Bachas dans le même secteur de Marseille, il y enseigne les Lettres. Il devient par la suite professeur d’enseignement général de collège sur place, et termine sa carrière comme principal-adjoint au collège Darius Milhaud dans un quartier résidentiel de Marseille.
Un enseignant engagé auprès des Autonomes de Solidarité Laïques
Recruté tôt pour militer à l’Autonome de Solidarité des Bouches-du-Rhône, administrateur puis devenu président départemental (1972 -1984), Galliano siège au bureau national de la Fédération des Autonomes de Solidarité – Union Solidariste Universitaire comme secrétaire général de 1985 à 1993, secondé par son épouse. En 1972, il met en place les premières « Régionales » pour une concertation entre les Autonomes. Il créé et développe au niveau national le service de Documentation, accompagné d’outils à la portée des militants comme le Tout en Un.
Un militant actif pour la protection du statut des instituteurs
Galliano prend vivement position en 1977 contre une forme de fusion avec la Mutuelle assurance des instituteurs de France lancée par le Comité de coordination des œuvres mutualistes et coopératives de l’Éducation nationale, préférant s’appuyer sur des arguments de proximité et d’efficacité immédiate pour protéger « les personnels de l’école » en diffusant un solide tapuscrit de dix-sept pages, Une organisation mutualiste en pleine santé que l’on voudrait voir disparaître.
Galliano, en outre, milite au niveau départemental dans les débuts de la Mutuelle de retraite des instituteurs et fonctionnaires de l’Éducation nationale, dont il est pendant plusieurs années vice-président. Il décède le 18 décembre 2003, à Marseille.
Sources :
Archives des organisations à Paris et à Marseille, entretien avec l’intéressé à Marseille.
Noël ARMANI et Dominique LERCH, Jean-Claude DUCLOUX