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Entretien avec une ergonome Sorties scolaires : comment mieux prévenir les risques ?Les risques des métiers de l’éducation dans le 2nd degré : témoignage
Qui suis-je ?
« Je suis Alain Marsal. J’ai travaillé en tant que surveillant dans un collège. Quelques années plus tard, je suis devenu CPE (conseiller principal d’éducation) au lycée Becquerel. Je suis adhérent à L’Autonome de Solidarité Laïque depuis que je suis rentré dans l’Éducation nationale. »
Mon premier appel à L’Autonome de Solidarité Laïque en tant que surveillant dans un collège
« La première fois que j’ai fait appel à L’ASL, c’est quand j’étais jeune surveillant. J’ai été confronté à une situation qui me semblait très délicate. J’ai reçu, en permanence, le dessin enflammé d’une jeune collégienne. J’étais jeune, et je ne savais pas comment réagir. J’ai appelé L’Autonome de Solidarité Laïque qui m’a donné quelques conseils quant à l’attitude à tenir pour ne pas me mettre dans une situation trop délicate. On ne sait jamais la tournure que peuvent prendre ces choses-là. Et j’étais relativement inquiet. »
Mon deuxième recours à L’ASL suite à un vol, autre risque des métiers de l’éducation dans le 2nd degré
« La deuxième fois où j’ai fait appel à L’ASL, c’est lorsque je me suis fait voler, dans mon bureau, mes papiers d’identité. Il s’est trouvé que l’auteure du vol était une collègue surveillante, également membre de L’Autonome de Solidarité Laïque. Pour L’ASL, ça a certainement dû créer un conflit d’intérêts. Mais L’Autonome de Solidarité Laïque a décidé de défendre les miens, en tant que victime, et j’ai donc obtenu des dommages et intérêts suite à ce vol. »
Les risques encourus en tant que CPE
« Dans mon métier de CPE, les risques les plus importants sont les dérapages, qu’ils soient verbaux ou qu’il s’agisse d’un geste déplacé. Ça peut arriver à tout le monde. Ce n’est pas toujours facile de se maîtriser quand on a des élèves bien excités en face de soi. Ce sont dans ces circonstances-là qu’on est le plus en danger. Le fait d’être adhérent à L’ASL permet à chacun de savoir qu’il y a des gens qui ont vécu les mêmes choses et qui ont été aidés, et des gens qui peuvent comprendre et nous aider. Et ça, c’est important pour la sérénité de chacun. »
En résumé, Alain souligne que L’Autonome de Solidarité Laïque permet « un exercice serein du métier », et qu’il a pu compter sur L’ASL en cas de difficulté pour le conseiller quant à l’attitude à adopter. Concernant l’exercice de son métier de CPE, et plus généralement des métiers de direction et d’encadrement, il souligne que « face à des paroles ou des gestes déplacés, il n’est pas facile de se contrôler. C’est dans ces situations-là que nous sommes le plus en danger ».