L’accompagnement de l’avocat-conseil : une prise en charge sur mesure

Hélène Ibos : « Un avocat-conseil n’accompagne que si on oriente l’adhérent vers son cabinet. Ensuite, tout dépend pourquoi l’adhérent va le voir. Cela peut être tout simplement pour un accompagnement de réassurance ou cela peut être pour une vraie nécessité juridique. » 

 

Qu’est-ce qu’une consultation d’orientation ?

Hélène Ibos : « Une consultation d’orientation, c’est justement le moment particulier où on envoie l’adhérent vers un avocat, pour des raisons qui sont, soit de l’ordre de la réassurance simplement, soit pour expliquer à l’adhérent ce à quoi il a droit juridiquement. Est-ce qu’il a intérêt par exemple à déposer une plainte pour un fait relativement bénin ? Est-ce qu’il ne vaut pas mieux essayer de régler le problème par une médiation ? Ou bien, on peut lui dire : « Non, c’est très grave. Vous devez aller en justice et vous devez continuer la procédure. »

 

La relation privilégiée de l’avocat-conseil avec l’adhérent

Me Alain Mila: « J’entretiens avec L’Autonome de Solidarité Laïque une relation privilégiée pour plusieurs raisons. La première, c’est parce que L’ASL, sur le fondement de ses valeurs de solidarité et d’humanisme, fait appel à des réseaux d’avocats qui partagent bien évidemment ces valeurs. J’ai une relation privilégiée avec l’enseignant, qui devient un client quand je le rencontre. Mais il n’est pas le client lambda qui a pris rendez-vous avec moi, auquel je vais demander : « Comment avez-vous eu mes coordonnées ? Par quel biais ? » Je sais par quel biais il a eu mes coordonnées. Je sais aussi que l’on partage, de fait, des valeurs fondamentales, et ces valeurs créent un lien de confiance entre lui et moi. Et je crois que c’est un élément différent et fondamental dans cette relation de l’avocat-conseil avec l’adhérent de L’ASL. »

 

La relation entre le président·e de L’ASL et l’avocat-conseil

Hélène Ibos : « La base, je pense, du lien entre les avocats et le président·e, c’est la confiance. La confiance, et de ne pas essayer d’en savoir plus que ce que l’avocat ne peut ou ne veut dire. Je pense que nos avocats ne peuvent pas ne pas être militants. S’ils ne sont pas militants, je pense qu’ils ne peuvent pas défendre nos adhérents. »