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Entretien avec une ergonome Sorties scolaires : comment mieux prévenir les risques ?Le statut particulier et difficile de l’ATSEM : entretien
Le statut d'ATSEM est particulier, ce qui conduit les directrices(teurs) des écoles maternelles à travailler en étroite collaboration avec les maires et leurs adjoints. Entretien avec Claudine Morvan-Lebrech, adjointe au Maire de L'Isle-Adam, en charge de l'Enfance, des Affaires scolaires et de la Jeunesse.
En quoi consiste votre fonction d’adjointe au maire en charge de l’Enfance, des Affaires sociales et de la Jeunesse ?
Je suis en charge du suivi des tous petits jusqu’au collège. J’ai dans mon périmètre toutes les écoles maternelles et élémentaires de l’Isle-Adam, ce qui représente environ 1000 élèves. Je gère d’autres services comme les colonies de vacances, les activités périscolaires des plus grands et la restauration scolaire. Je suis ainsi en relation avec les enseignants et j’assiste à tous les conseils d’écoles. Nous travaillons en collaboration étroite pour tous les problèmes touchant les personnels, les animateurs des centres de loisirs et les ATSEM dans les écoles maternelles.
Vous êtes un interlocuteur clé pour les ATSEM au sein des écoles maternelles. Compte tenu de la double hiérarchie à laquelle ces personnels sont soumis, comment s’organisent les relations au sein de l’établissement ?
Parfois, oui il y a des difficultés. Il arrive qu’un enseignant en demande trop aux ATSEM. Dans ce cas nous faisons le point avec le directeur d’école, nous ne passons jamais en direct avec l’enseignant. Il nous est arrivé de rencontrer l’enseignant et l’ATSEM, d’avoir tous les interlocuteurs autour de la table en mairie ou à l’école pour mettre à plat les choses. Je suis attachée à ce qu’il y ait un respect des ATSEM, car ils ont un rôle difficile. A ce titre, nous avons rédigé une charte des ATSEM pour poser un cadre bien précis des droits et devoirs des uns et des autres.
Pensez-vous qu’il est nécessaire de clarifier le statut d’ATSEM et ainsi, d’aboutir à une meilleure reconnaissance de leur mission éducative ?
Absolument, c’est ce que nous nous efforçons de faire. C’est pourquoi nous avons révisé la charte des ATSEM. C’est important que l’ATSEM soit valorisé. J’ai à cœur de les mettre en valeur, car le métier d’ATSEM est difficile. Quand nous sommes passés à une semaine de 4 jours et demi, les ATSEM ont gagné en responsabilités, notamment en animant des ateliers. Ils continuent à animer ces ateliers bien que nous soyons revenus à la semaine de 4 jours. Nous essayons de les maintenir dans ce rôle à responsabilités. C’est important qu’ils soient au devant de la scène. Nous les mettons en valeur, dans le magazine de la ville notamment. Nous essayons toujours de les valoriser parce que nous savons qu’être ATSEM n’est pas facile. Nous faisons en sorte qu’ils ne soient pas des laissés pour compte. Les ATSEM ont leur place dans la classe au même titre que l’enseignant, pour l’aider dans certaines tâches. Ils ont besoin d’être soutenus. Au niveau de notre collectivité, nous sommes très clairs sur le rôle des ATSEM grâce à la charte.