Dans les situations conflictuelles avec des parents, des collègues ou des enfants, les personnels exerçant une mission d’éducation, d’accompagnement et de soutien sont de plus en plus souvent confrontés à des propos désobligeants ou des accusations sans fondement, proférées à l’oral ou à l’écrit, par lettre, tracts, e-mail, SMS, ou encore sur les réseaux sociaux, dans des groupes privés ou des messageries collectives. Parfois avec la volonté de nuire, les auteurs dénoncent des faits qu’ils savent faux à une autorité compétente dans le but d’entraîner une sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire.
Ces propos malveillants ou ces accusations mensongères peuvent porter atteinte à l’honneur et à la réputation de la personne visée et avoir de lourdes conséquences psychiques, familiales et professionnelles.
En 2022, 14,96 % des dossiers de renseignement juridique de L’ASL et 33,46 % des dossiers de protection juridique professionnelle concernaient des diffamations, représentant une plainte sur quatre*.
Dans quels cas parle-t-on de diffamation ou de dénonciation calomnieuse ? Quelle différence entre les deux ? Comment réagir lorsqu’on en est victime ? Comment faire retirer un post diffamant ? Quand peut-on envisager des actions judiciaires à l'encontre des auteurs ?
Retrouvez dans notre dossier les définitions juridiques, les démarches possibles et les conseils de L’ASL.
Retrouvez dans ce dossier