Comment suis-je devenue accompagnante d’élèves en situation de handicap ?

« Après une période de chômage, on m’a proposé un poste d’AESH. »

« Après une période de chômage, on m’a proposé un poste d’AESH. J’ai trouvé ça très intéressant, parce que ça combinait les deux domaines qui m’intéressaient : l’école et les enfants. Et aujourd’hui, ça fait 6 ans que je suis en poste. Au cours de la première année, j’ai eu une formation qu’on appelle « initiale », de 60 heures. On y découvre les différents handicaps auxquels on peut être confronté, et les différentes façons d’accompagner les élèves. Cette formation était très utile. Elle m’a permis de mieux me positionner par rapport à l’élève et par rapport aux enseignants. » 

 

Les missions des accompagnants

« Nous pouvons accompagner les élèves dans la vie quotidienne (…), ensuite, il y a de l’aide aux apprentissages. (…) Et le dernier domaine, c’est l’aide à la socialisation de l’élève. »

« Les missions des AESH sont au nombre de 3. Nous pouvons accompagner les élèves dans la vie quotidienne : des élèves qui ont des problèmes de mobilité, que l’on doit transférer, par exemple, d’une chaise à une autre, des élèves qu’il faut accompagner aux toilettes, qu’il faut aider à se déplacer dans les écoles, etc. 

Ensuite, il y a de l’aide aux apprentissages. Donc là, cela touche le domaine scolaire. On peut faire des adaptations, aussi aider à utiliser le bon matériel. 

Et le dernier domaine, c’est l’aide à la socialisation de l’élève. Souvent, les élèves en situation de handicap ont du mal à communiquer avec les enseignants, les adultes et même les enfants. On est là pour les accompagner, les aider à prendre confiance. Comme nous travaillons au plus près de l’élève, nous pouvons reconnaître ses difficultés plus facilement que l’enseignant, et essayer de trouver avec l’enseignant les adaptations nécessaires pour améliorer le travail de l’élève. En général, on fait un point régulièrement, après chaque travail pour comprendre les difficultés rencontrées, si on doit mettre en place d’autres adaptations ou utiliser du matériel particulier. C’est vraiment un travail en commun. » 

 

Les risques du métier d’AESH

« Les risques que les AESH peuvent rencontrer dans leur métier sont physiques. »

« Les risques que les AESH peuvent rencontrer dans leur métier sont physiques, parce qu’on travaille quand même auprès d’élèves qui ont parfois des troubles du comportement. Il peut donc y avoir des agressions verbales ou physiques. Nous pouvons aussi travailler avec des enfants qu’il faut aider à la mobilité. Donc, nous avons quand même un risque physique à porter, à déplacer. 

J’ai adhéré à L’ASL justement parce que je devais accompagner un élève dans les escaliers, et je me suis rendu compte que ça pouvait être dangereux, et que, si malheureusement, il arrivait un accident avec cet élève, je pourrais avoir des problèmes. Donc L’ASL pourrait m’accompagner dans mes démarches. »