Le droit de retrait s’assimile à « un droit à la désobéissance, si l’agent se trouve dans une situation professionnelle présentant un danger grave et imminent pour sa santé physique ». Ce droit bénéficie aux fonctionnaires et aux agents non titulaires. Son déclenchement est conditionné par l’existence d’un danger grave et imminent, susceptible de produire un accident ou une maladie mortelle ou fortement handicapante. À défaut, l’agent s’expose à une possible sanction disciplinaire, voire à une radiation. La  jurisprudence est sévère dans l’appréciation de la notion de danger grave et imminent.

La démarche pour faire valoir son droit de retrait : 1/ signaler le danger directement auprès du chef d’établissement ou du Directeur académique. 2/ Informer à l’oral ou par écrit préalablement ou simultanément à l’exercice du droit de retrait. 3/ Après l’alerte, l’administration doit procéder à une enquête. En cas de désaccord sur le caractère grave et imminent du danger, l’autorité administrative doit réunir le CHSCT dans les 24h et en informer l’inspection du travail. Elle prend les mesures nécessaires. Le cas échéant, elle met en demeure l’enseignant ou le professeur de reprendre son poste.

Quelle est la définition du droit de retrait ? Dans quelle circonstances peut-il être déclenché ?  Est-ce que le droit de retrait est facilement reconnu par la jurisprudence ? En pratique, comment faire valoir son droit de retrait ? Toutes les réponses dans notre vidéo avec Maître Brouquières.

Le droit de retrait s'assimile à « un droit à la désobéissance, si l'agent se trouve dans une situation professionnelle présentant un danger grave et imminent pour sa santé physique ». Ce droit bénéficie aux fonctionnaires et aux agents non titulaires. Son déclenchement est conditionné par l'existence d'un danger grave et imminent, susceptible de produire un accident ou une maladie mortelle ou fortement handicapante. À défaut, l'agent s'expose à une possible sanction disciplinaire, voire à une radiation. La  jurisprudence est sévère dans l'appréciation de la notion de danger grave et imminent. La démarche pour faire valoir son droit de retrait : 1/ signaler le danger directement auprès du chef d’établissement ou du Directeur académique. 2/ Informer à l’oral ou par écrit préalablement ou simultanément à l’exercice du droit de retrait. 3/ Après l’alerte, l’administration doit procéder à une enquête. En cas de désaccord sur le caractère grave et imminent du danger, l’autorité administrative doit réunir le CHSCT dans les 24h et en informer l’inspection du travail. Elle prend les mesures nécessaires. Le cas échéant, elle met en demeure l’enseignant ou le professeur de reprendre son poste.

Maître Guillaume Brouquières

Me Guillaume BROUQUIÈRES, avocat-conseil de la délégation Haute-Garonne, est spécialisé dans les domaines du droit public et du droit pénal.

Les vidéos de nos avocats-conseil

La supension

Mis à jour le 11/02/2025

Le secret professionnel

Mis à jour le 10/02/2025

Le rôle de l’avocat dans la procédure disciplinaire

Mis à jour le 10/02/2025

Le conseil de discipline d’un personnel d’éducation

Mis à jour le 13/10/2023

La déontologie des fonctionnaires

Mis à jour le 11/02/2025

La protection fonctionnelle en cas d’atteinte aux valeurs de la république

Mis à jour le 11/02/2025

Le casier d’un élève est-il un espace privé ?

Mis à jour le 11/02/2025

Injures et diffamations sur les réseaux sociaux

Mis à jour le 03/03/2025

La loi du 15 mars 2004 sur la laïcité

Mis à jour le 11/02/2025

Faute volontaire, faute involontaire

Mis à jour le 11/02/2025

La non-dénonciation de crimes et délits

Mis à jour le 10/02/2025

Les droits de la police dans un établissement scolaire

Mis à jour le 11/02/2025

Sur la meme thématique

Le Défenseur des droits, vigie des droits des agents publics

Mis à jour le 11/03/2025

Témoignage : Christophe A., professeur d’arts plastiques, lanceur d’alerte

Mis à jour le 21/02/2025

Témoignage : Laurence V., directrice d’école, ciblée par une main courante

Mis à jour le 09/02/2025