Selon l’article 9 du Code civil : « Chacun a droit au respect de sa vie privée ». L’enregistrement n’est légal que si la personne enregistrée a donné son consentement. Dans le cas contraire, selon l’article 226-1 du Code pénal, il est considéré comme un procédé déloyal rendant la preuve irrecevable en justice, puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Il existe des exceptions sur l’absence de consentement en matière pénale. La preuve peut être recevable si l’enregistrement permet d’identifier l’auteur d’infractions. Dans ce cas, les juges restent libres de déterminer la valeur probante de l’enregistrement. En effet, selon l’article 427 du Code de procédure pénale, hors les cas où la loi en dispose autrement, les infractions peuvent être établies par tout mode de preuve et le juge décide d’après son intime conviction. Ce dernier ne peut fonder sa décision que sur des preuves qui lui sont apportées au cours des débats et contradictoirement discutées devant lui.

Avec l’évolution des technologies sont apparus de nouveaux modes de preuve comme les enregistrements téléphoniques ou audios, les photographies, les films. Est-ce légal ? Un parent peut-il s’en servir en justice ?

Selon l’article 9 du Code civil : « Chacun a droit au respect de sa vie privée ». L’enregistrement n’est légal que si la personne enregistrée a donné son consentement. Dans le cas contraire, selon l'article 226-1 du Code pénal, il est considéré comme un procédé déloyal rendant la preuve irrecevable en justice, puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. Il existe des exceptions sur l’absence de consentement en matière pénale. La preuve peut être recevable si l’enregistrement permet d’identifier l’auteur d’infractions. Dans ce cas, les juges restent libres de déterminer la valeur probante de l’enregistrement. En effet, selon l’article 427 du Code de procédure pénale, hors les cas où la loi en dispose autrement, les infractions peuvent être établies par tout mode de preuve et le juge décide d'après son intime conviction. Ce dernier ne peut fonder sa décision que sur des preuves qui lui sont apportées au cours des débats et contradictoirement discutées devant lui.

Me Anne Bourdeau-Bulot

Me Anne Bourdeau-Bulot, avocat-conseil de la délégation du Val-d'Oise, est spécialisée dans les domaines du droit civil et du droit pénal.

Les vidéos de nos avocats-conseil

La supension

Mis à jour le 11/02/2025

Le secret professionnel

Mis à jour le 10/02/2025

Le rôle de l’avocat dans la procédure disciplinaire

Mis à jour le 10/02/2025

Le conseil de discipline d’un personnel d’éducation

Mis à jour le 13/10/2023

La déontologie des fonctionnaires

Mis à jour le 11/02/2025

La protection fonctionnelle en cas d’atteinte aux valeurs de la république

Mis à jour le 11/02/2025

Le casier d’un élève est-il un espace privé ?

Mis à jour le 11/02/2025

Injures et diffamations sur les réseaux sociaux

Mis à jour le 23/04/2025

La loi du 15 mars 2004 sur la laïcité

Mis à jour le 11/02/2025

Faute volontaire, faute involontaire

Mis à jour le 11/02/2025

La non-dénonciation de crimes et délits

Mis à jour le 10/02/2025

Les droits de la police dans un établissement scolaire

Mis à jour le 11/02/2025

Sur la meme thématique

Le Défenseur des droits, vigie des droits des agents publics

Mis à jour le 11/03/2025

Témoignage : Christophe A., professeur d’arts plastiques, lanceur d’alerte

Mis à jour le 21/02/2025

Témoignage : Laurence V., directrice d’école, ciblée par une main courante

Mis à jour le 09/02/2025