Dans sa Constitution de 1948, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) définit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité1 ».
Cette approche globale dépasse le simple modèle médical et y associe la notion de bien-être en intégrant des dimensions socio-économiques, psychosociales, environnementales, ergonomiques et organisationnelles dans la compréhension de l’état de santé d’un individu.
Selon l’article L4121-1 du Code du travail2, qui s’applique également aux employeurs publics, « l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. » À cet égard, il doit évaluer les risques professionnels sur chaque poste de travail et mettre en place des actions de prévention, d’information et de formation.
Par « risques professionnels », on entend « l’éventualité d’une rencontre entre l’homme et un danger auquel il est exposé3 ».
Cette démarche essentielle permet de mettre en place des programmes de bien-être au travail, axés sur le travailleur et les équipes.
Tandis que les troubles de la voix et de l’audition, les troubles musculo-squelettiques et les risques psychosociaux (harcèlement, agressions, stress, etc.) font partie des pathologies les plus récurrentes parmi les personnels de l’Éducation nationale et les personnels de la petite enfance, quel est l’état des lieux aujourd’hui de la santé au travail dans l’Éducation nationale ? Qui sont les acteurs de la promotion de la santé au travail ? Comment prévenir et gérer les principaux risques dans les crèches ? Quelques éclairages dans notre dossier « Santé au travail ».